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Adulte de confiance

Votre présence fait déjà une différence

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Les enfants traversent parfois des situations difficiles qu’ils n’osent pas partager avec leurs parents. Un lien de confiance avec un autre adulte peut faire toute la différence.

Et si cet adulte, c’était vous ?

Familles, amis, personnel scolaire… un réseau d’adultes bienveillants !

Des études menées par Harvard suggèrent que le facteur le plus important pour aider les enfants à surmonter l’adversité est la présence d’au moins un adulte aimant, constant et bienveillant. Ce soutien peut venir d’un parent, mais aussi d’un grand-parent, d’une marraine ou parrain, d’un·e entraîneur·e, d’un·e enseignant·e ou même d’un·evoisin·e​.

Le personnel scolaire regroupe aussi des adultes qui sont parmi les plus significatifs pour les enfants. Étant présents dans l’un des milieux de vie des enfants, les intervenants scolaires, ainsi que tout le personnel de soutien (membres de la direction, secrétaires, enseignants·es, éducateurs·trices spécialisés, orthophonistes, psychoéducateurs·trices, éducateurs·trices de service de garde, concierges) forment un réseau de soutien complémentaire, tel un filet de sécurité, favorisant le sentiment de confiance et de communauté.

Tisser des liens de confiance pour réduire les risques

Quand un enfant est entouré d’un réseau bienveillant, il développe une résilience face aux défis de la vie. Ces liens sécurisants l’aident à traverser les moments difficiles, et les recherches montrent qu’ils réduisent les risques de décrochage scolaire, de dépression ou de comportements à risque.

Comment créer ce lien de confiance?

1. Écouter sans jugement

Il n’est pas toujours facile pour un enfant de se confier. Pour qu’il continue de le faire avec vous, il doit sentir qu’il n’est jamais jugé. Cela signifie être prêt à recevoir ce qu’il partage sans critique ni reproche. En écoutant sans jugement, vous lui offrez la liberté d’explorer ses émotions, de s’exprimer pleinement, et de se sentir compris, peu importe ce qu’il traverse.

2. Montrer de l’empathie

Montrer de l’empathie, c’est entrer dans le monde émotionnel de l’enfant sans essayer de le corriger ou de lui imposer votre propre point de vue. Cela signifie reconnaître et valider ses sentiments, même s’ils vous semblent mineurs ou exagérés. Par exemple, si un enfant se sent exclu par ses amis, l’empathie vous pousse à lui dire : « Ça doit être difficile de se sentir seul. Je comprends que tu sois triste. ». Si l’enfant éprouve un jour un problème plus grave, il saura que vous le comprendrez vraiment.

3. Poser de petits gestes

C’est par de petites attentions répétées au fil du temps que la confiance se construit. Un sourire, un mot bienveillant, un temps de jeu ensemble ou une marque d’attention, même discrète, peuvent avoir un impact immense.

Des témoignages inspirants de la Côte-Nord!

Nous avons invité les adultes de la Côte-Nord à partager leurs souvenirs des personnes de confiance qui ont marqué positivement leur enfance. Leurs témoignages sont profondément touchants :

« Nancy Tremblay, mon enseignante de 6e année. Tellement bienveillante et elle savait nous faire sentir important. J’ai eu la chance de travailler avec elle par la suite dans le milieu scolaire. »
— Geneviève St-Laurent
« Un couple qui vivait pas loin de chez nous. Zone rurale. Ils avaient des livres… ils me parlaient et m’écoutaient. »
— Guilaine Levesque
« Enfant, j’avais une tante sur qui je savais pouvoir compter. Je passais mes étés et mes semaines de relâche chez elle. Nous avions l’habitude, durant les soirées d’été, de nous asseoir autour du feu et de jaser. Nous pouvions parler de tout ce qui nous passait par
 la tête, et ce, pendant des heures. Je me sentais en sécurité...»
— Marie-Pier Poirier