En consultant l’outil, pensez: Lorsque je discipline un·e enfant, est-ce que je suis...
Adoptez une attitude sécurisante et utilisez des phrases simples. Elles doivent véhiculer les principales valeurs éducatives que vous voulez transmettre. Le nombre de consignes est limité et elles sont applicables.
La plupart des enfants ne peuvent retenir que 3 à 5 règles avant l’âge de 10 ans, surtout si elles sont transmises verbalement. Pour faciliter la compréhension et le respect de ces règles, voici quelques recommandations :
En mettant en œuvre ces conseils, vous créerez un environnement propice à la compréhension des règles tout en encourageant la participation active de votre enfant.
« Au restaurant, je veux que tu restes assis et que tu parles tout bas. »
« Au magasin, tu me donnes la main ou tu embarques dans le panier pour ta sécurité. »
Utilisez un verbe d’action dans une phrase formulée à la positive. Décrivez le comportement attendu, pas le comportement à éviter.
Concentrez-vous sur ce que vous désirez que l’enfant fasse et ajoutez le « pourquoi ».
« Arrête de crier / de courir. »
« Parlons doucement, il y a un bébé qui dort. »
« On marche autour de la piscine pour rester en sécurité. »
Que vous soyez de bonne humeur ou très fatigué, les instructions resteront les mêmes pour tout le monde (les adultes aussi). Donnez l’exemple en agissant selon les valeurs à transmettre.
Au besoin, nommez votre état avant la consigne. L’enfant va comprendre que vous êtes humain. Une règle doit rester constante et ferme, mais pas fermée.
« Malgré la routine, ce soir tu ne te couches pas à 20 h mais à 18 h parce que je suis vraiment à bout. »
« Aujourd’hui j’ai eu une grosse journée, nous choisirons ensemble une activité relaxante avant le coucher à 20 h. »
La semaine, quand les devoirs sont faits, les enfants ont droit à 20 minutes par jour de temps d’écran. Par contre, la règle peut s’assouplir la fin de semaine, lors de soirée ciné ou si vous décidez d’accorder une récompense, un privilège. C’est une règle prévisible qui n’est pas régie par vos humeurs.
Prêchez par l’exemple en agissant vous-même selon les comportements attendus. Assurez-vous que les consignes sont applicables et cohérentes avec l’âge et la capacité des enfants.
Prenez un pas de recul avant de donner la consigne.
L’adulte ne fait pas son lit mais demande à l’enfant de faire le sien.
L’adulte crie à l’enfant de ne pas crier.
L’adulte demande à un enfant trop jeune d’accomplir une tâche complexe.
Tout le monde fait son lit.
L’adulte demande calmement à l’enfant de parler doucement.
L’adulte accompagne l’enfant trop jeune dans une tâche complexe.
Les conséquences sont des moyens d’apprendre et de grandir. Une conséquence logique devrait aider l’enfant à apprendre le sens des responsabilités et ne doit pas être humiliante ou douloureuse.
Lorsque possible, prioriser, comme conséquence, un geste réparateur. Sinon, lier la conséquence directement à l’objet en lien avec le comportement indésirable.
Un·e enfant qui utilise des paroles violentes envers quelqu’un pourrait trouver trois paroles agréables à dire à cette personne.
Un·e enfant qui utilise la violence physique pourrait réparer son geste par une attitude sympathique comme transporter le sac d’école de la personne, faire un jeu avec son petit frère, etc.
Un·e enfant qui fait une action qui retarde les autres, pourra aider à faire une action pour redonner du temps à celui, ceux ou celle·s qu’il a retardé.
L’enfant fait du vélo sans casque malgré la consigne, elle ou il n’aura pas de temps pour son jeu vidéo.
L’enfant a fait mal à un·e ami·e, elle ou il n’aura pas de crème glacée ce soir.
L’enfant fait du vélo sans casque malgré la consigne, elle ou il perd son vélo pour un temps déterminé selon l’âge de l’enfant.
L’enfant a fait mal à un·e ami·e, elle ou il pourra s’excuser et lui dire un compliment.
418 296-2403
1 866 589-2405 (sans frais)
337. boul. LaSalle Bur. 001 Baie-Comeau (QC.) G4Z 2Z1
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