Pour vous épauler, nous avons un portail aide-mémoire où vous trouverez des réponses concrètes pour vous aider lorsque vient le temps de discipliner un·e enfant.
Je trouve qu’on n’a plus le droit de donner des conséquences à nos enfants.
Si je ne crie pas, l’enfant n’écoute pas.
Elle ou il n’est pas sortable !
Malgré tout, l’enfant ne comprend pas ce que je veux !
Quand l’enfant me fait mal, ça me rend folle ou fou.
Je ne sais plus quand appliquer des conséquences.
Je suis toujours en train d’appliquer des conséquences.
Je dois lui dire que ça va me faire de la peine pour que l’enfant agisse.
L’enfant est toujours tannant quand je suis occupé·e.
Elle ou il veut toujours être récompensé.
Je suis tout le temps en train de lui demander des choses, mais elle ou il n’en fait aucune.
L’enfant se cache quand quelqu’un veut lui dire bonjour ou lui donner un bec.
Elle ou il ne veut pas que je lui fasse de câlins ou que je l'embrasse.
Je crois qu’un enfant vit de la cyberintimidation et je ne sais pas trop quoi faire...
Je trouve qu’on n’a plus le droit de donner des conséquences à nos enfants.
Donnez de bonnes conséquences.
Les conséquences sont un moyen d’apprendre et de grandir. Pour qu’elles soient efficaces, elles doivent avoir un lien logique avec le comportement jugé inacceptable.
Un·e enfant brise le dessin de sa sœur, elle ou il devra le recoller.
Un·e enfant vous manque de respect, elle ou il devra s’excuser et poser un geste réparateur comme offrir un compliment.
Si je ne crie pas, l’enfant n’écoute pas.
Brisez le cycle.
Lorsqu’un enfant crie, il est souvent tentant de réagir en criant à son tour (et vice-versa). Cette escalade n’est bénéfique ni pour vous ni pour l’enfant. Pour l’éviter, il est utile de comprendre pourquoi l’enfant est désorganisé.
Prenez le temps de vous retirer, de respirer, puis revenez pour discuter avec l’enfant. En vous plaçant à sa hauteur, vous favoriserez une meilleure communication.
Maintenez une distance sécuritaire d'environ un bras avec l'enfant. S'il est en colère ou n'apprécie pas la proximité, évitez de recevoir un coup, rendant ainsi la stratégie inutile et inefficace.
Demandez à l'enfant de regarder votre bouche plutôt que vos yeux, car cela favorise une écoute plus attentive. Certains enfants se distraient par les émotions dans les yeux et ont du mal à se concentrer sur le message.
Regardez l'enfant pendant que vous parlez doucement, prenant votre temps pour comprendre ses besoins. Une fois compris, discutez ensemble des façons de calmer sa tristesse ou sa colère.
En mettant en pratique ces conseils, vous contribuerez à désamorcer les situations tendues, favorisant une communication plus efficace et constructive avec l’enfant.
Elle ou il n’est pas sortable !
Ayez des attentes réalistes.
« Reste calme », « sois gentil » et « écoute » sont des consignes générales très abstraites pour les enfants.
Pour une consigne efficace, le truc est de préciser vos demandes. Ajoutez des éléments concrets à celles-ci, comme le lieu et le comportement attendu pour que l’enfant connaisse vos attentes de façon claire.
« Au restaurant, je veux que tu restes assis et que tu parles tout bas. »
« Au magasin, tu me donnes la main ou tu embarques dans le panier pour ta sécurité. »
Malgré tout, l’enfant ne comprend pas ce que je veux !
Misez sur le comportement à adopter.
Une attente formulée à la négative est moins efficace : « ne cours pas » n’indique pas le comportement à adopter. En utilisant une approche positive avec des verbes, un enfant comprendra ce qui est attendu.
Un·e enfant court à un endroit où ce n’est pas sécuritaire. Si l’enfant cesse de courir, que fera-t-elle·il ? Marcher.
« Marche s’il te plaît pour rester près de moi. »
Quand l’enfant me fait mal, ça me rend folle ou fou.
Prenez un temps de recul.
On le sait, c’est très provocant quand un·e enfant vous insulte ou vous fait mal. Même si, pour certains, il peut être tentant de lui rendre la pareille, au fond, qu’est-ce que l’enfant retiendra ? L’enfant comprendra que c’est une réponse acceptable et elle ou il recommencera.
Pour briser le cycle, il est plus payant pour vous de lui montrer de l’empathie (la compréhension des sentiments et des émotions des autres).
Pour une action qui peut blesser, apprenez-lui l’émotion qu’il a fait naître chez l’autre, demandez-lui de s’excuser et de poser un geste réparateur.
Un·e enfant frappe un·e ami·e.
« Qu’est-ce que tu pourrais faire pour réparer ton geste ? »
Je ne sais plus quand appliquer des conséquences.
Choisir ses batailles.
On ne peut pas appliquer des conséquences aux enfants tout le temps. On ne peut pas non plus tout améliorer en même temps. Sinon, vous vous retrouverez au bord de la crise de nerfs et l’enfant sera toujours en échec.
Il faut donc choisir ses batailles. Comment ?
En se posant les deux questions suivantes :
Si vous répondez oui à une ou deux de ces questions, intervenez !
Un·e enfant se lance seul·e, dans la rue, sans regarder s'il y a un véhicule ou d’autres dangers.
Un·e enfant manque de respect en traitant sa sœur ou son frère de con·ne.
Un·e enfant est de retour au calme. Elle ou il demeure assis, mais vous interpelle sans cesse pour attirer votre attention.
Au restaurant, un·e enfant trempe ses frites dans son verre de jus de pomme, ce qui n’est pas grave.
Je suis toujours en train d’appliquer des conséquences.
Soulignez les bons comportements.
Plutôt que de focaliser sur le négatif et les comportements à corriger, accordez de l’importance aux réussites. Félicitez l’enfant en l’encourageant à poursuivre les bons comportements en la ou le valorisant. L’enfant va prendre confiance en elle ou en lui et comprendre que les bons comportements sont gagnants.
«Au parc ce matin, tu as été patient·e et tu as aidé ton ami·e. Je suis fièr·e de toi !»
L’enfant sera fièr·e et aura envie de recommencer le bon comportement.
Je dois lui dire que ça va me faire de la peine pour que l’enfant agisse.
Évitez le chantage affectif.
On appelle cela du chantage affectif. Même si cette technique peut fonctionner, elle aura des conséquences sur le développement de l’enfant. Elle ou il pourra développer de l’insécurité, de l’anxiété pour ne pas vous faire de la peine.
L’enfant se retrouvera alors dans une situation problématique, celle de répondre à vos besoins, ce qui n’est pas son rôle.
Expliquez-lui les avantages de répondre à votre demande et collaborez en lui proposant de l’aide. Valoriser ses compétences pour la ou le faire grandir et développer son assurance.
« Mange toute ton assiette, sinon je vais avoir de la peine. »
« Est-ce que tu as mangé à ta faim ? »
Pensez à demander à votre enfant quel est son appétit avant de lui servir sa portion (appétit de souris, de loup, d’ours).
L’enfant est toujours tannant quand je suis occupé·e.
Le besoin d’attention.
Les mots ou les expressions comme « tantôt », « plus tard » et « aussitôt » sont abstraits pour les enfants. Sans plus de précision, elle ou il va continuer à vous solliciter.
Placez-vous à sa hauteur pour l’écouter mais si l’enfant a besoin de plus, l’idéal est de trouver un moment précis pour prendre le temps nécessaire ou pour faire une activité. Elle ou il aura alors son moment et toute votre attention.
Le truc est de bien lui expliquer où et quand pour le situer dans le temps selon son âge.
« On fera ça ensemble au parc, après le dîner. »
Elle ou il veut toujours être récompensé·e.
À utiliser avec prudence.
Pour la plupart des enfants, il faut s’assurer que la meilleure récompense consiste à savoir qu’ils ont fait la bonne chose.
Les récompenses comme des jouets, sorties ou bonbons, peuvent parfois aider les enfants à acquérir de nouvelles habiletés ou à modifier leur comportement. Ceci dit, on doit les utiliser avec prudence. Il ne faut pas que l’enfant croie qu’à chaque fois qu’il accomplit quelque chose il aura droit à une récompense.
Pour être absolument certain d’un succès avec cette technique, sollicitez l’avis d’un expert, qu’il s’agisse d’un conseiller scolaire ou d’un psychologue. Certains enfants, neurotypiques ou neurodivergents, peuvent aussi bénéficier d’un programme bien construit.
« Je sais que ce n’est pas facile et je suis fier de toi. Pour cette fois, on ira prendre une crème glacée ensemble lorsque tu auras terminé ce difficile devoir. »
Je suis tout le temps en train de lui demander des choses, mais elle ou il n’en fait aucune.
Quelques règles, toujours les mêmes.
Il faut choisir quelques règles, les expliquer et s’assurer qu’elles sont comprises. Il ne faut pas les changer, même si c’est vendredi soir et qu’on est fatigué. Les enfants de 6 à 12 ans ne peuvent intégrer et appliquer que 5 à 6 règles à la fois. Pour les enfants plus jeunes, le nombre de règles équivaut environ à leur âge, Ex. : maximum 4 règles pour les enfants de 4 ans.
Il faut maintenir la routine du dodo et ses règles : collation, brossage des dents, puis dodo.
L’enfant se cache quand quelqu’un veut lui dire bonjour ou lui donner un bec.
L’accord de l’enfant est essentiel.
Votre enfant a des droits, dont celui de refuser de se faire toucher. Il faut le respecter, afin qu’il ne vive pas cela comme une agression. Son corps lui appartient et personne ne peut y toucher sans son consentement.
Sensibilisez votre entourage!
« Donne-lui un câlin, sinon tu vas lui faire de la peine. »
« Est-ce que tu aurais le goût de lui faire un câlin ? »
Elle ou il ne veut pas que je lui fasse de câlins ou que je l'embrasse.
Comprendre et respecter les choix des enfants en matière de contact physique.
Favoriser une communication ouverte et attentive avec l’enfant crée un environnement où il se sent à l’aise pour partager ses préférences. Observer les signaux non verbaux de l’enfant et écouter attentivement ses expressions verbales permet de déterminer s’il est à l’aise avec un contact physique. Encourager une communication ouverte aide à comprendre ses sentiments et à lui assurer qu’il peut exprimer ses préférences librement.
Si un enfant semble réticent à recevoir un câlin, respectez son espace, demandez-lui s'il souhaite un contact physique et proposez des alternatives comme un « high five ».
Si un enfant déclare clairement qu'il ne veut pas être embrassé, honorez son choix et assurez-vous que les autres adultes comprennent également ses préférences, créant ainsi un soutien autour de l'enfant.
Si un enfant exprime ses limites de manière hésitante, encouragez la communication ouverte pour comprendre ses sentiments et assurez-lui qu'il peut exprimer ses préférences en toute sécurité.
Je crois qu’un enfant vit de la cyberintimidation et je ne sais pas trop quoi faire...
Être un allié présent, l'écouter et le guider
Identifier un enfant subissant de l’intimidation, que ce soit en ligne ou physiquement, peut se manifester par des signes tels que l’isolement ou des changements de comportement. En tant qu’adulte, notre rôle est de leur assurer que nous serons là pour les soutenir et trouver des solutions. La stratégie « Tu BIPES » offre des étapes claires pour faire face à la cyberintimidation. Pour un soutien plus approfondi, n’hésitez pas à contacter Cyber aide.
418 296-2403
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337. boul. LaSalle Bur. 001 Baie-Comeau (QC.) G4Z 2Z1
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